En ce moment, un vaste projet d’aménagement par le département des recherches est en cours d’exécution et va consister à construire un centre de recherche et de conservation et d’étude (CCE) sur son site de l’Estaque. L’objectif de ce centre, c’est de permettre au Drassm de rapatrier à Marseille plus de 50.000 objets issus des fouilles. En ce moment, tous ces trésors sont exposés au service régional d’archéologie. Aujourd’hui, ce centre est totalement saturé et il faut penser à déplacer les objets ailleurs. La construction de ce nouveau centre vient alors à point nommé.
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Une surface de 4000 m²
En plus de cette vocation à conserver les trésors retrouvés, l’autre objectif de ce centre va consister à réunir l’ensemble des éléments du pole robotique de Drassm, un pole qui est actuellement éparpillé sur plusieurs sites assez éloignés les uns des autres. Il permettra surtout d’accueillir des scientifiques français et étrangers qui travaillent sur le développement de ces matériels qui sont souvent conçus à la maison. Ils vont aussi accompagner les chercheurs de l’université de Stanford avec lesquelles Drassm a réussi à développer le robot humanoïde Ocean One. Cette mission se double aussi d’un travail de formation au profit des stagiaires et des étudiants de plusieurs nationalités et qui souhaite acquérir plus d’expériences dans ce domaine.
Cependant, il n’est pas question de rassembler les 50.000 autres objets issus des travaux de fouilles conduits par Drassm depuis plus de 50 ans. Ils sont en ce moment stockés dans plus de 17 centres répartis sur toute la France. Déjà bien avancé sur le plan architectural, ce projet va un peu ressembler à un centre de thalasso à Marseille. Le cout global du projet devrait avoisiner les 10 millions d’euros.
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Encore une question de terrain à régler
Il s’agit du centre de thalasso à Marseille, les Basins de l’Estaque et l’ex bâtiment de l’Ifremer qui abrite le très célèbre sous-marin géré par une association de passionnés. Or, bien que le propriétaire du projet soit favorable au projet et se dit prêt à libérer le terrain, le centre de thalassothérapie, quant à lui, ne l’entend pas de cette oreille. En effet, le propriétaire du centre de thalassothérapie aimerait bien libérer le terrain, mais à condition que le terrain de substitution qu’il convoite dans le cadre d’un nouveau projet lui soit attribué par le port. Ce qui reste un problème assez difficile à cerne et le processus semble être au point mort.