Actu

Ils cultivaient du cannabis dans leur garage et fumaient jusqu’à 10 joints par jour

josh-tobin-canabis-garage

Le 10 octobre dernier, les policiers interviennent au domicile d’un couple de plaignants afin de constater les dégradations dont ils étaient victimes. Au cours des constatations d’usage, les policiers ont appréhendé les auteurs de ces dégradations, notamment grâce à une forte odeur spécifique qui les intriguait. Après avoir visité le garage istres et la buanderie, leur surprise de tomber sur une culture de cannabis. Une découverte digne des films de dealers. Au total, les enquêteurs ont pu mettre la main sur 6 plants de cannabis, quatre bocaux en verre, des ventilateurs ou encore des lampes de chauffage LED.

A lire aussi : Comment choisir une cigarette électronique ?

Environ 10 joints fumés par jour

Du statut de victime de détérioration, le couple fait appel aux policiers se retrouve mis en cause et surtout poursuivi pour détention et cession et usage spécifique de stupéfiant. Une fois à la barre, les deux ont expliqué qu’ils consomment depuis leurs 16/17 ans. Le prévenu affirme qu’il est soufre d’épilepsie et avoue qu’il en fume jusqu’à 10 par jours. Il estime surtout que sa consommation ne veut beaucoup efficaces que la plupart des traitements contre l’épilepsie.

A voir aussi : Le monde des chichas : une culture populaire en constante évolution

Étant au chômage suite à un licenciement économique, il y’a 4 mois, il décide d’expérimenter la culture du cannabis afin de subvenir à ses besoins importants en produits. Sa compagne confirme aussi les difficultés financières du couple et affirme que la culture du cannabis était la solution à moindre coût.

Questionné par la présidente sur le matériel qui a été utilisé, le couple affirme qu’il lui arrive de dépanner quelques consommateurs pour une somme modique. Concernant la somme de 1475 euros qui a été trouvé, leur avocat a dévoilé un document qui justifie qu’il s’agit d’une somme issue de la vente de leur scooter, mais aussi au prêt d’une amie de la famille et du frère du prévenu. L’avocat affirme surtout l’usage de stupéfiant, mais écarte l’hypothèse du trafic de stupéfiants. Le procureur s’est contenté de rappeler l’interdit en la matière et requiert pour les prévenus un stage de sensibilisation aux dangers des produits stupéfiants. Une peine d’un mois avec sursis a été prononcée et la restitution de leur argent.

Une première ?

Non ! On estime que les Français consomment de plus en plus de produits stupéfiants. Les chiffres font état d’une augmentation de 5 % en 6 ans. De plus, le nombre de personnes qui ont été appréhendées alors qu’elles cultivaient du cannabis dans leur garage istres ou dans un autre coin de leur maison augmente de jour en jour.