Alors que les cryptomonnaies prennent de plus en plus de place dans notre monde, certains dirigeants n’hésitent pas à dénigrer celles-ci. C’est le cas de Christine Lagarde, la présidente de la banque centrale européenne (BCE).
Plan de l'article
Une “Hype libertarienne spéculative”
Crypto : une mode temporaire ?
Les cryptomonnaies, que l’on retrouve souvent dans l’actualité, ne sont pas si jeunes que ça, vous voulez en savoir plus sur la crypto monnaie ? L’idée de la cryptomonnaie est apparue pour la première fois à la fin des années 80. Les cryptomonnaies, ou monnaies numériques, sont indépendantes des banques classiques, la plupart d’entre elles fonctionnent sur des réseaux décentralisés tel que la technologie Blockchain. Le bitcoin a été la première cryptomonnaie décentralisée, elle a vu le jour en 2009. À l’époque, un bitcoin valait 0,001 $, aujourd’hui sa valeur dépasse les 19 000 $ (au moment où cet article est écrit). Cela montre à quel point les cryptomonnaies ont pris de l’ampleur au fil du temps.
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Maintenant que l’on sait tout ça, peut-on encore considérer, comme la présidente de la banque centrale européenne, que la crypto est une “hype libertarienne spéculative” ? D’ailleurs, de plus en plus de personne se voient investir dans des cryptomonnaies comme on pourrait investir en bourse. La cryptomonnaie n’est donc plus vue comme une mode à laquelle on veut participer, mais bien comme un véritable moyen d’investir sur le long terme. Ou tout simplement une méthode sécurisé et fiable pour effectuer des transactions.
Peut-on parler d’une véritable monnaie ?
La présidente de la banque centrale européenne, Christine Lagarde, nous affirme aujourd’hui que le bitcoin n’est pas une monnaie. Cependant, cette cryptomonnaie est devenue une vraie monnaie au Salvador, et ce, depuis plus d’un an. De plus, une nouvelle tendance est aussi en train d’émerger : les cartes bancaires crypto. Avec l’apparition de celles-ci, la cryptomonnaie se rapproche un peu plus de ce qu’on peut déterminer de monnaie, même si celle-ci est digitalisée. Ce qui pousse à croire que les cryptomonnaies sont devenues de réelles monnaies à part entière vient aussi du fait qu’elles soient acceptées par de grands acteurs du bancaire (Mastercard, Visa, Paypal). Malgré cela, Christine Lagarde renie le terme cryptomonnaie et préfère considérer celles-ci comme des cryptoactifs étant donné qu’elle ne les voit que comme “purement spéculatifs”.
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Qu’entend-on par cryptoactif ?
Par “cryptoactif”, Christine Lagarde veut faire passer le message suivant : le monde de la crypto est spéculatif et bien trop volatile pour qu’il soit jugé au même titre qu’une monnaie. Grossièrement, cryptoactif et cryptomonnaie, c’est la même chose. Cependant, on peut voir beaucoup de similarités entre les cryptomonnaies et la bourse (marchés financiers). Comme pour la crypto, la volatilité (qui signifie un risque de perte élevé) peut aussi être présente lors d’investissements en bourse. De même pour la spéculation, le fait d’opérer de nombreuses opérations financières à court terme afin d’acquérir des plus-values rapidement, ce phénomène est aussi bien présent dans le monde boursier. Finalement, bien l’investissement en crypto et l’investissement en bourse se ressemblent, le fonctionnement décentralisé de la cryptomonnaie et son utilisation font encore beaucoup débat.